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Paris, le dimanche 20 octobre 2013
La pétition qui a été lancée il y a quelques semaines à propos du 3e plan autisme, en lien avec une lettre ouverte à Madame la Ministre Marisol TOURAINE, a recueilli – et ceci très vite – près de 5000 signatures, ce dont nous nous réjouissons.
Ceci montre bien le malaise que ce 3e plan a suscité chez nombre de professionnels engagés dans le domaine des troubles envahissants du développement, ainsi que chez nombre de parents.
Bernard GOLSE a été reçu par Mme Christine LACONDE (Directrice du cabinet de la Ministre chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette CARLOTTI, depuis juillet 2013), mais pas encore par Mme Marisol TOURAINE.
Bernard GOLSE a rencontré Mme Christine LACONDE après que le Collège National des Universitaires de Psychiatrie (CNUP) l’ait entendu et ait décidé d’intervenir collectivement auprès de Mme Marisol TOURAINE pour attirer son attention sur les dangers du 3e plan en matière d’enseignement et de recherche.
Cette rencontre a également eu lieu après que la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et des Disciplines Alliées (SFPEADA) ait pris la décision d’écrire prochainement à la Ministre pour insister sur la nécessité absolue de ne pas réduire inconsidérément la place de la pédopsychiatrie en matière d’autisme, ainsi que sur celle d’une prise en charge résolument multidimensionnelle des enfants autistes.
La démarche de Bernard GOLSE a pu ainsi revêtir une dimension institutionnelle et non pas seulement individuelle, ce qui est évidemment essentiel.
Mme Ch. LACONDE a affirmé sa volonté de pacifier le débat et d’utiliser le comité de suivi du 3e plan comme instance susceptible d’équilibrer les différentes modalités d’approche de la pathologie autistique.
Ceci ne nous suffit pas !
Ces propos de Mme Ch. LACONDE sont en effet d’autant plus troublants que jusqu’à maintenant, la SFPEADA – représentant officiel de la pédopsychiatrie française – n’a même pas été invitée à participer au comité de suivi du 3e plan !
Il est donc clair que le combat continue !
Bien évidemment, les choses doivent désormais passer par l’action de la SFPEADA et du CNUP.
Il va de soi que Bernard GOLSE, fort des 5000 signatures réunies par la pétition, souhaite poursuivre sans relâche son engagement sur cette question de l’autisme, et qu’il le fera en lien étroit avec ces deux institutions.
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pétition Renégocier le 3e plan autisme
