Pétition pour l'enseignement de la psychanalyse à l'université




Pétition à signer à faire signer massivement

Pour signer la pétition

Pour l'enseignement de la psychanalyse à l'université
L’enseignement de la psychanalyse dans le cadre de la formation des psychologues à l’université est menacé de disparition.
La réforme en cours, visant à rendre lisible l’offre de formation en master, conduit le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche à envisager une seule mention dans le cas de la psychologie. Par cette seule mention « psychologie », ne resteraient plus qu’une uniformisation et qu’un modèle unique dans la formation des psychologues.
L’enseignement de la psychanalyse à l’université, qui existe en psychologie depuis plus de 40 ans, n’a cessé d’attirer des étudiants, en France et de l’étranger, et a permis de former des milliers d’entre eux qui travaillent aujourd’hui dans le champ médico-social et psychologique.
La psychanalyse à l’université est une spécificité culturelle française ; faire disparaître son enseignement et l’attractivité de sa recherche serait non seulement priver les étudiants d’une formation professionnelle reconnue par leurs employeurs, mais reviendrait à faire disparaître un patrimoine intellectuel, à effacer l’histoire même d’une pratique et d’une théorie qui a contribué et contribue toujours au rayonnement culturel de la pensée en France et dans le monde.

L’orientation psychanalytique doit apparaître explicitement dans la nomenclature des formations en psychologie.

Premiers signataires

Etienne Balibar, philosophe, professeur émérite
Fethi Benslama, psychanalyste, professeur des universités
Geneviève Brisacécrivain
Catherine Clément, philosophe, écrivain
Jean-François Chiantareto, psychanalyste, professeur des universités
Michel Deguypoète, professeur émérite
Arnaud Desplechincinéaste
Eric Fassinsociologue, université Paris 8
Roland Goripsychanalyse, professeur émérite
Françoise Héritier, professeur honoraire au collège de France
Christian Hoffmannpsychanalyste, professeur des universités
Julia Kristevapsychanalyse, professeur émérite
Laurie Lauferpsychanalyste, professeur des universités
Marie-José Mondzainphilosophe, directrice de recherche émérite au CNRS
Jean-Luc Nancyphilosophe, professeur émérite
Elisabeth Roudinescohistorienne, directrice de recherche
Jean-Pierre SueurSénateur, rapporteur de la commission des lois
Alain Vanierpsychanalyste, professeur des universités
François Villapsychanalyste, professeur des universités
Daniel Wildöcherpsychanalyste, professeur émérite.
Pour signer la pétition

Nouvelles à propos des stages en psychologie : l'obligation de gratification repoussée d'un an pour les collectivités et le secteur public médico-social

Bonjour,
Une très récente bonne nouvelle qui s'est confirmée : 
l'obligation de gratification pour les collectivités et le secteur public médico-social n'est pas obligatoire cette année.
A faire circuler dans les DRH etc.
J'espère que nos étudiants vont pouvoir "entrer" enfin en formation.
Il faut par ailleurs œuvrer pour que cette gratification soit prévue par ces administrations, il en va de l'avenir de la formation en psychologie clinique.
Denis Mellier
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid74700/page.html
http://www.unaforis.eu/actualites/gratification/circulaire_prefets_gratification_251013.pdf

Stages : l'obligation de gratification repoussée d'un an pour les collectivités et 
le secteur public médico-social  


 « Une concertation » va être engagée avec les collectivités territoriales, 
les établissements publics de santé et du secteur médico-social pour la mise en 
oeuvre de la gratification des stages de plus de 2 mois, une obligation créée par 
la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche de juillet 2013, annonce le 
MESR le 25 octobre. Cette concertation doit permettre de prendre en compte « la 
situation budgétaire de ces organismes ». En outre, précise le ministère, « les 
conventions de stages prévues pour l'année scolaire 2013-2014 peuvent être 
conclues sans obligation nouvelle de gratification. » La ministre, Geneviève 
Fioraso, s'était déjà exprimée en ce sens le 24 octobre à l'Assemblée nationale, 
demandant « un moratoire à la mise en oeuvre de la gratification immédiate » dans 
certains secteurs. « Il faut que nous discutions avec les conseils généraux », 
avait-elle déclaré.

« La situation budgétaire de ces organismes [collectivités territoriales, 
établissements publics de santé et du secteur médico-social] doit être prise en 
compte [pour mettre en oeuvre la gratification des stages de plus de deux mois]. 
C'est la raison de la concertation que nous allons engager avec les organismes 
d'accueil concernés par cette nouvelle mesure », indique le MESR dans un 
communiqué de presse du 25 octobre 2013. « Par conséquent, les conventions de 
stages prévues pour l'année scolaire 2013-2014 peuvent être conclues sans 
obligation nouvelle de gratification. » Les préfets ont reçu le même jour une « 
instruction » en ce sens.

L'OBLIGATION NOUVELLE NE CONCERNE PAS LES ÉTUDIANTS MÉDICAUX OU PARAMÉDICAUX

La loi ESR du 22 juillet 2013 (1) étend l'obligation de gratification des stages 
de plus de deux mois aux collectivités territoriales, établissements publics de 
santé et du secteur médico-social. « Cette modification ne concerne pas les 
stagiaires étudiants médicaux ou paramédicaux, comme le précisent les dispositions 
de la loi hôpital patients santé territoire », précise le MESR. Cette mesure sur 
la gratification de tous les stages résulte du vote d'un amendement SRC, contre 
l'avis du gouvernement. C'est pour être « [conforme] à la position exprimée par le 
gouvernement lors des débats parlementaires » - à savoir tenir compte de la 
situation budgétaire de certains secteurs - que cette négociation va être lancée, 
précise le MESR. 

Geneviève Fioraso avait demandé le 24 octobre en « commission élargie » (2) de 
l'Assemblée nationale « un moratoire à la mise en oeuvre de la gratification 
immédiate » dans certains secteurs. 

« IL FAUT QUE NOUS DISCUTIONS AVEC LES CONSEILS GÉNÉRAUX »

« Il faut que nous discutions avec les conseils généraux », impliqués dans 
l'accueil d'étudiants travailleurs sociaux, déclare aussi Geneviève Fioraso à 
l'Assemblée nationale. Les éducateurs spécialisés et les assistantes sociales, par 
exemple, « ont du mal à trouver un stage (…) et du coup ne sont pas contents ». 
Elle ajoute : « Nous engageons les négociations pour qu'on arrive à un lissage 
progressif ». « L'homogénéisation » est bien un objectif, mais il doit être 
atteint « progressivement, sinon on va pénaliser les étudiants ». 

Le gouvernement avait voulu exclure « les hôpitaux et les organismes sociaux, car 
leur situation financière ne leur permet pas, d'un seul coup, de payer [une 
gratification pour leurs stagiaires] » (AEF n°184522). Une gratification de 
l'ordre de 400 euros « n'est pas énorme », mais « malgré tout, passer d'un régime 
'0 gratification' à 'un régime 400 euros' » entraîne des difficultés pour ces 
institutions. Au total, le coût sur « l'ensemble du territoire pour les 
établissements sociaux est de l'ordre de 20 millions d'euros », indique la 
ministre, ajoutant que « les hôpitaux ont un régime à part ».

PLUSIEURS ALERTES SUR L'APPLICATION DE LA MESURE

Huit organisations dont le SNP (Syndicat national des psychologues) et le Siueerpp 
(séminaire inter-universitaire européen d'enseignement et de recherche en 
psychopathologie et psychanalyse) avaient publiquement évoqué, le 23 septembre 
2013, le risque pour les étudiants en psychologie de ne pas trouver de stages, 
faute de budget prévu par les organismes d'accueil (AEF n°188169).

De son côté, l'Unef s'alarmait, le 17 octobre, de ce que « les structures qui 
accueillent les étudiants enIRTS pour leur stage, concernées par la généralisation 
de la gratification mais sans moyens supplémentaires, ont réagi en limitant leur 
nombre de stagiaires ». Elle « exige le déblocage d'une enveloppe budgétaire pour 
permettre aux structures publiques et associatives d'accueillir dans de bonnes 
conditions les futurs stagiaires ».

Plus généralement sur les stages, « l'objectif du gouvernement est de parvenir à 
un dispositif légal et réglementaire stabilisé d'ici la fin de l'année », indique 
le MESR dans une réponse écrite à des députés, publiée le 17 septembre 2013. Cela 
s'inscrira dans le cadre « d'une 'initiative législative' plus globale [que la loi 
ESR] sur les stages, qui interviendrait 'avant la fin 2013' » (AEF n°181228). « Ce 
texte, qui sera préalablement soumis aux partenaires sociaux, permettra (…) 
d'aborder les questions qui demeurent en suspens, dans le double objectif de 
renforcer l'accès des étudiants aux stages et de lutter plus efficacement contre 
les abus », précise cette réponse écrite.

Replis et retraits chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte


Colloque des départements de psychiatrie infanto-juvénile
et de psychiatrie adulte de l'ASM 13
  

Replis et retraits chez l'enfant, l'adolescent et l'adulte


Intervenants :
F.CAZARD - A.CONSOLI - A.DEBURGE - A.EHRENBERG - S.GAUTHIER - P.GORCE - MJ.GUEDJ - C.GUITARD-MUNNICH - L.HOLZER - V.KAPSAMBELIS - S.KECSKEMETI - G.LUCAS - A.LUÇON - R.MALGAT - F.MOGGIO - E.MYLONA - B.ODIER - E.ROSSÉ - I.SALMONA - V.SOUFFIR

Comité d'organisation :
J.ANGELERGUES - M.GARBOUA - M.GIRARD - F.MOGGIO - B.ODIER


Vendredi 6 et Samedi 7 décembre 2013 de 9h à 18h30

Amphithéâtre Buffon - Paris VII Denis Diderot
15, rue Hélène Brion - 75013 PARIS


Programme :

Vendredi 6 décembre

Journée sous la présidence de Vassilis KAPSAMBELIS

9h : Françoise MOGGIO Ouverture du Colloque
9h15 : Alain EHRENBERG En quel sens peut-on parler de pathologies de l’autonomie ?
9h45 : Elizabeth ROSSÉ Soins et virtualité, utilisation thérapeutique : l’expérience de Marmottan
10h15 : Discussion avec la salle
11h : Pause café
11h30 : Bernard ODIER Repli autistique, retrait schizophrénique, isolement dépressif : comment les conceptions psychiatriques reflètent la solitude
12h : Discussion avec la salle
12h45 - 14h30 : Déjeuner libre

14h30 : Florence CAZARD et Ariane LUÇON Phobie scolaire de l’adolescent. Aspects psychopathologiques et sociétaux
15h : Christiane GUITARD-MUNNICH et Marie-Jeanne GUEDJ Négativité et difficulté de mentalisation chez un adolescent inaccessible
15h30 : Discussion avec la salle
16h : Pause Café
16h30 : Serge GAUTHIER L’expériencence de l’ARI : comment intervenir auprès de malades très retirés. Le cas de Mme L.
17h : Sophie KECSKEMETI Le retrait dans l’espace et dans le temps à l’adolescence
17h30 : Discussion avec la salle
18h30 : Fin des travaux

Samedi 7 décembre

Matinée sous la présidence de Victor SOUFFIR

9h : Bernard ODIER Ouverture du Colloque
9h15 : Françoise MOGGIO Présentation d’un cas Bébé : projection d’un moment clinique
9h45 : Angèle CONSOLI Autour des packs de la catatonie
10h15 : Discussion avec la salle
11h : Pause café
11h30 : Robin MALGAT L’auto-érotisme (Freud), l’autisme schizophrénique (Bleuler) et l’autisme infantile (Kanner) : différences et similitudes
12 h : Anne DEBURGE
La maladie entre actuel et mouvements régressifs
12h30 : Discussion avec la salle
13h-14h30 : Déjeuner libre

Après-midi sous la présidence de Gérard LUCAS

14h30 : Laurent HOLZER Sociabilité primaire, sociabilité secondaire, cognitions sociales : les contributions du cognitivisme à l’analyse des comportements de repli et de retrait à l’adolescence.
15h : Isabelle SALMONA et Pierre GORCE Constitution de communautés de handicap
15h30 : Discussion avec la salle
16h : pause café
16h30 : Eléana MYLONA Les enjeux psychiques à l’adolescence
17h : Discussion avec la salle et conclusion
18h : Fin des travaux

Le bulletin d'inscription est en ligne sur notre site Internet.
L'inscription à une seule journée (vendredi ou samedi) sera possible sur place, le matin même, en fonction des places disponibles.


Renseignements et inscriptions :
Secrétariat de l'enseignement - ASM13
76, av Edison - 75013 PARIS
Ingrid Favier : ingrid.favier@asm13.org ou 01 40 77 43 18
Yann Taverne : yann.taverne@asm13.org ou 01 40 77 43 16

Retrouvez toutes nos formations, séminaires et colloques sur :


Sessions de formations et conférences FFPP à venir (réductions pour nos adhérents)

enteteffpp
 

Sessions de formations et conférences à venir : 2013-2014


La Fédération Française des Psychologues et de Psychologie a le plaisir de vous informer des prochaines conférences et sessions de formation en région parisienne et en province pour la fin d'année 2013 et le début 2014.
En vous souhaitant bonne réception.

Psychologues de la FPH : S'organiser ? Du pourquoi au comment - Nancy 15.11.2013

Le 8 février à Lille, la FFPP a organisé une journée de débats et de réflexions sur la question de l'organisation de la profession des psychologues dans la Fonction Publique Hospitalière. Cette journée s'est spécifiquement centrée sur l'expérimentation telle que proposée par la DGOS par les circulaires du 30/4/2012 et du 26/11/2012.
Pour sa quatrième conférence autour de l'expérimentation, la FFPP vous propose de venir à Nancy, le 15 novembre 2013 de 13h00 à 18h00.
(celle-ci sera suivie de l'assemblée générale de la coordination FFPP Lorraine)


Retrouvez le programme complet de la conférence sur la page dédiée du site de la FFPP ou en téléchargement à l'adresse suivante.
Lieu :
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Université de Lorraine NANCY - Salle A217
Boulevard Albert 1er, 54000 Nancy
(Ligne 2 arrêt : Campus Lettres)
Inscriptions : sur place (merci de réserver votre place en contactant la coordination régionale lorraine à l'adresse lorraine@ffpp.net).
Tarif : Normal : 20,00 euros ; Adhérent FFPP : gratuit ;Étudiant (sur justificatif) : 5,00 euros.
WEB-FFPP-JE-FPH-LILLE08-02-2013
Nous vous rappelons que les actes de la journée de Lille du 8 février dernier sont disponibles en téléchargement gratuit via ce lien :http://www.psychologues-psychologie.net/documents/fph/WEB-FFPP-JE-FPH-LILLE08-02-2013.pdf
N'hésitez pas à diffuser ce document !

Psychologue dans la fonction publique hospitalière : Se préparer au concours

Vous êtes psychologue contractuel de la FPH et envisagez de devenir titulaire.
Préparez-vous activement et concrètement au concours en participant à la journée de formation proposée par la FFPP.
Prochaine session de formation à Paris le 13 février 2014
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

Formation d'Animateur de Groupes d'Analyse des Pratiques

Devenez à même d'animer un groupe d'analyse des pratiques : un atout professionnel indéniable.
Les professionnels de la santé, de l'éducatif, du travail social, sont souvent confrontés à des situations difficiles dans lesquelles ils peuvent se sentir piégés, démunis, voire sidérés. Pris dans l'agir et la nécessité de la réponse immédiate, ils perdent peu à peu le sens de leurs actions. Ils ont besoin d'un lieu où pourront s'exprimer leurs interrogations, leurs plaintes et leurs désirs. Un lieu de réflexion où ils pourront prendre le recul nécessaire pour nommer leurs affects et effectuer un travail de symbolisation quant à leurs pratiques. Le groupe est ce lieu d'expression, d'échange, de soutien et de définition des limites.
L'animateur en est le garant. C'est lui qui porte l'assurance que les cadres seront posés et respectés, c'est par sa connaissance théorique et son expérience pratique spécifiques que le psychologue sera qualifié plus qu'un autre professionnel pour animer les GAP.
Prochaines sessions de formation :
- Nantes : 13 et 14 janvier / 3 et 4 mars / 22 et 23 avril 2014
- Paris : 13-14 janvier 2014 / 10-11 février 2014 / 24-25 mars 2014
- Paris : 3-4 février // 17-18 mars // 7-8 avril 2014
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS :
Session Nantes : voir page dédiée
Sessions Paris : voir page dédiée

Les Écrits professionnels du Psychologue

Le psychologue est amené à rendre compte de sa pratique et pour cela il produit des écrits : exercice complexe car traversé par des enjeux déontologiques, éthiques, juridiques, et subjectifs. Tous ces aspects seront questionnés et étudiés au cours de cette formation.
Prochaine session de formation : du 5 au 7 février 2014 à Paris.
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

Victimes de traumatismes: quels soins ? Rôle et place du psychologue

Si la prise en charge psychologique des personnes victimes de traumatisme est une situation fréquemment rencontrée par le psychologueelle n'en demeure pas moins délicate à mettre en œuvre. Ces trois journées aborderont de manières très complètes les spécificités de ces prises en charge.
Prochaine session de formation : du 24 au 26 mars 2014 à Paris.
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

La place du psychologue dans le secteur social et médico-social

Vous exercez dans le secteur privé du secteur social et/ou médico social : découvrez les outils indispensables pour assumer votre fonction de psychologue et assurer votre position de salarié.
Prochaine session de formation : le 28 mars 2014 à Paris.
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

La maltraitance des mineurs.
Rôle et place du psychologue dans le dépistage, le signalement et l'accompagnement de la victime dans la procédure pénale

Toutes les situations de maltraitance familiale, institutionnelle et de son corolaire le signalement, seront abordées dans cette formation. Le rôle et la place du psychologue y seront attentivement examinés et clarifiés.
Prochaine session de formation : du 9 au 11 avril 2014 à Paris.
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

L'observation-projet : Un outil pour les psychologues des structures petite enfance

Vous êtes psychologue et intervenez dans des structures petite enfance. Le travail d'observation sur lequel vous appuyez votre pratique n'a de sens que s'il est partagé avec les équipes. L'observation-projet peut vous y aider.
Prochaine session de formation : les 20-21 janvier et le 24 mars 2014 à Paris.
INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : voir page dédiée

ICAP 2014 : 28ème Congrès International de Psychologie Appliquée

La FFPP partenaire d'ICAP 2014 : du 8 au 13 Juillet 2014, Paris, Palais des Congrès de Paris.
Découvrez le programme préliminaire et suivez l'actualité du congrès sur le site www.icap2014.com
Soumettez vos propositions de communications orales ou posters avant le 1er décembre 2013, via le site du congrès
Inscrivez-vous dès maintenant au tarif préférentiel valable jusqu'au 15 mars 2014
icap2014

Les liens utiles

Le forum FFPP : l'inscription à cet outil de communication est ouverte à tous. Des espaces privés réservés aux Psychologues et étudiants de Master 2 vous permettront d'échanger autour des pratiques de la profession. Se rendre sur le forum.
Adhérer à la FFPP : toutes les informations sur l'adhésion à la Fédération. Il vous est dorénavant possible d'adhérer à titre individuel totalement en ligne grâce à notre formulaire et au paiement sécurisé Paypal.
Europsy : le site de la certification européenne en Psychologie. Toutes les informations sur la démarche avec possibilité d'inscription en ligne.
Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues : l'index des avis rendus par la Commission. Plus de 350 avis classés par catégories à votre disposition.
Cliquer ici pour se désabonner de la lettre d'information

Fédération Française des Psychologues et de Psychologie
71, avenue Édouard Vaillant 92774 Boulogne Billancourt Cedex

Téléphone : 01.55.20.54.29 - Fax : 01.55.20.54.01. - E-mail : siege@ffpp.net

enteteffpp

Enquête du journal des psychologues à propos des stages en psychologie

Où en sont les stages en cette rentrée 2013 ?


Cette rentrée universitaire voit se compliquer encore plus l’épineuse question des stages. Alors que, récemment, dans nos colonnes, des responsables d’organisation se penchaient sur la nécessité de faire évoluer notre formation, notamment vers l’adjonction d’un certificat ou la poursuite vers un doctorat, l’heure est à la régression !
Le problème, bien sûr, n’est pas propre à la psychologie, mais il est certain que, dans notre domaine, l’apparition de la gratification des stages, lorsque la durée dépasse deux mois, a sérieusement compliqué la recherche d’un lieu en capacité d’accueillir un étudiant. Aujourd’hui, la situation se durcit encore plus, puisque, depuis la loi du 22 juillet 2013, l’obligation est absolue de rémunérer, et ce, que le stage s’effectue dans le privé ou le public. Certes, le calcul du temps passé avait été assoupli pour les filières de psychologie avec la possibilité de décompter les jours de réelle présence et non le temps en continu. Ainsi, une présence à mi-temps pourra s’étirer sur plus de deux mois, mais relativement au nombre d’heures de stage attendues des étudiants de psycho, ce n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Et il n’est plus possible de contourner le problème en fracturant la durée du stage en plusieurs périodes...
Comme première étape, étudiants, psychologues, universitaires, nous proposons d’accueillir et de recueillir tous vos témoignages sur notre site. Avez-vous trouvé un stage ? dans quel cadre ? Comment cela se passe-t-il à la FPH ? dans les collectivités territoriales ? dans le secteur privé ? Comment les universités prennent-elles en compte ce problème ? Quelles solutions sont proposées ? C’est bien en opposant la réalité d’un état des lieux que nous disposerons d’arguments tangibles pour nous faire entendre.
Delphine Goetgheluck, Patrick Conrath

http://www.jdpsychologues.fr/accueil.asp?indicrub=DEC


Sommaire du n° 312 - Novembre 2013

 Édito 
Lire l'édito de ce numéro au format pdf, p. 3
 Tribune libre 
Urgences, violences, silences !, p. 6
 Hommage 
Hommage à Ophélia Avron, p. 6
 Le point de vue de... 
Interdire, punir : l’ineptie du conditionnement social, p. 7
Claude Lemoine
 Colloque : compte-rendu 
Le Risque. Anticiper, prévenir, traiter, accompagner, p. 8
 Colloque 
Résilience et relations humaines. Famille, Institution, Entreprise, Cultures, p. 9
DOSSIER :
De la précarité à l’exclusion : quel soutien psychologique ?
Lire l'introduction du dossier au format pdf, p. 16
La parentalité institutionnelle : une clinique de la précarité, p. 18
Matthieu Garot
Intervenir en milieu de grande précarité. Entretien avec Sylvie Quesemand-Zucca, p. 23
Éric Da Silva
Sylvie Quesemand-Zucca
Être au plus près des personnes en situation précaire : le travail en EMPP, p. 28
Valérie Petit
Émilie Leroy
Des fonctions subjectives de l’errance chez des adolescents et des jeunes adultes, p. 34
Lorenza Capozoli Biancarelli
Olivier Douville
Maternités à l’épreuve de l’errance migratoire, p. 40
Élodie Panaccione
Ces regards qui racontent une histoire, p. 45
Corinne Cottron
Dominique Barbier
 Pages fondamentales / Clinique 
Troubles du comportement chez la personne âgée : une sexualité «postgénitale » pathologique ?, p. 54
Richard Salicrú
 Questions à 
Traces de vie et histoires de nuit, p. 60
Martine Lani-Bayle
Claude Tapia
 Recherche / Prévention 
Le dépistage systématique des violences conjugales, p. 66
Cindy Morel
Laurent Martrille
 Pratiques professionnelles / Victimologie 
Le groupe de parole pour restaurer un collectif affecté par un événement traumatique , p. 71
Monique Simond
Nathalie Prieto
Eric Cheucle
 Culture 
Ozymandias, p. 76

Formations psychodrame




DANGER LEGISLATIF: RESIDENCE ALTERNEE IMPOSEE A TOUT AGE

DANGER LEGISLATIF: RESIDENCE ALTERNEE IMPOSEE A TOUT AGE

Pr. B.Golse ; Pr A.Guedeney ; Dr M.Berger ; E.Bonneville ; Pr A.Ciccone ; Dr E.Izard ; J.Phelip
Le 30-10-2013
Cher(e)s Collègues,

C'est dans un contexte inhabituel que nous sollicitons votre attention. Le 7/12/2013 va être votée à l'Assemblée Nationale une loi sur la famille. Or le 17 Septembre, des lobbys médiatiquement très actifs ont fait voter au Sénat en catimini à trois heures du matin un amendement qui,  en cas de séparation des parents, exige que la préférence soit donnée à la résidence alternée paritaire sans limite d'âge pour l'enfant (à charge pour le Juge des Affaires Familiales d'argumenter son refus éventuel d'appliquer ce mode d'hébergement). A cela s'ajoute un article de loi voté dans la foulée : "Le fait par tout ascendant d'entraver  l'exercice de l'autorité parentale par des manipulations diverses […] est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 € d'amende", sanction supposée empêcher tout "syndrome d'aliénation parentale" (cf. infra), et qui peut menacer tout parent si son enfant manifeste des réticences, même justifiées, à aller chez l'autre parent. C'est aussi au nom de l'équité homme-femme que le 18 Septembre, un autre groupe politique a présenté un projet de loi prônant la mise en place immédiate d'une résidence alternée dès la séparation d'un couple, une médiation étant ensuite supposée permettre d'évaluer ce qui convient le mieux à la situation.

Dans le même temps et pour la première fois en France, des sociétés savantes et représentantes des professionnels de la santé psychique et de la psychopathologie de l'enfant ont mis en route un processus de réflexion concernant l'impact, sur les enfants, des modes d'hébergement dans les situations de séparations parentales, dont on sait qu'elles concernent maintenant près d'un couple sur deux et des enfants de plus en plus jeunes. Deux colloques ont ainsi eu lieu, un le 8 Avril 2013, organisé par la Société Française de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent, l'APPEA (Association de Psychologie et Psychopathologie de l'Enfant et de l'Adolescent), et le COPES ; et un autre le 4 Octobre 2013 par la WAIMH francophone, centré sur les enfants âgés de zéro à trois ans et dont les actes vont être publiés rapidement. Il n'est pas exclu que le temps que nous nous sommes ainsi donné pour la réflexion clinique et la recherche bibliographique ait été perçu comme une menace par les lobbies concernés et ait participé à la mise en place de pressions "émotionnelles" et médiatisées tels que le mouvement des "pères perchés". Les attaques écrites dont nous avons été l'objet n'ont pas troublé notre capacité de réflexion et d'échange qui, à partir de l'expérience des cliniciens présents, des juristes invités, et de l'analyse de recherches internationales portant sur un nombre élevé d'enfants et très structurées méthodologiquement, a abouti aux conclusions suivantes.

Il existe des troubles spécifiques chez l'enfant liés à la résidence alternée, qui sont distincts de la souffrance que tout enfant peut éprouver face à la séparation du couple de ses parents. Tous les enfants en résidence alternée ne présentent pas ces troubles, mais leur fréquence est importante, statistiquement très significative, et ils sont durables.

Chez les enfants de moins de trois ans, ces troubles se caractérisent par un sentiment d'insécurité, avec apparition d'une angoisse d'abandon qui n'existait pas auparavant, l'enfant ne supportant plus l'éloignement de sa mère et demandant à être en permanence avec elle, symptôme majoré le soir ; un sentiment dépressif avec un regard vide pendant plusieurs heures, et parfois un état de confusion, de non-reconnaissance des lieux au retour chez la mère ; des troubles du sommeil, de l'eczéma ; de l'agressivité, en particulier à l'égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; une perte de confiance dans les adultes en particulier dans le père, dont la vision déclenche une réaction de refus ; chez certains enfants plus grands, une hyperkinésie avec trouble attentionnel, un refus de se soumettre à la moindre contrainte scolaire ou familiale.

Ces troubles qui peuvent être qualifiés d'attachement insécure désorganisé-désorienté, peuvent aussi être décrits en termes psychodynamiques. Ils peuvent être reliés à un non-respect d'un besoin essentiel, le besoin de continuité, lorsque l'enfant est confronté répétitivement à deux sortes de perte. Perte de la figure principale sécurisante de l'enfant, et ce d'autant plus que cette perte se répète avec régularité et qu'elle est durable dans le temps, l'enfant ne pouvant garder cette figure en mémoire que pendant un temps limité en fonction de son niveau de maturation et de sa sensibilité personnelle. Et perte des lieux et des objets qui constituent l'environnement matériel de l'enfant, l'arrière fond sur lequel se construisent et s'étayent son identité et son sentiment de sécurité.

La psychopathologie parentale peut jouer un rôle important dans la décision de mettre en place une résidence alternée et dans les dysfonctionnements qui apparaissent alors. Les troubles augmentent en cas de conflit parental, lequel est en lui-même une source de discontinuité dans le vécu de l'enfant, et de clivage. Mais ils peuvent aussi exister en cas de résidence alternée non conflictuelle.

Parmi les traces précoces qui persistent, les études montrent la fréquence de l'hyperkinésie avec troubles attentionnels. L'augmentation de ce motif de consultation est peut-être à mettre en lien avec l'augmentation du nombre de séparations parentales concernant des enfants en bas âge, Winnicott ayant souligné dès 1962 que ce trouble peut dans certains cas être lié à une rupture répétée de la continuité du sentiment d'exister. Persistent aussi les troubles internalisés sous forme d'angoisse, dépression, inhibition, qu'on peut retrouver à l'âge adulte sous la forme d'attaques de panique, de troubles anxieux généralisés, de gel des émotions, de tension permanente, de difficultés à s'engager dans une relation. Les prises en charge thérapeutiques chez les enfants petits ne parviennent souvent pas à faire contrepoids à la répétition traumatique de la perte des personnes et des lieux et peuvent échouer en l'absence de modification du rythme d'hébergement.

Pour pouvoir être mise en place, une résidence alternée devrait satisfaire aux conditions suivantes : concerner des enfants âgés de plus de six ans, être flexible sans être chaotique, reposer sur une bonne base de coopération entre les parents avant la séparation, et l'arrangement doit être centré sur l'enfant et pas sur l'adulte.  Enfin la distance géographique entre les domiciles parentaux doit être faible. Au-dessous de six ans, des précautions particulières doivent être prises concernant le droit d'hébergement en général. Tout enfant a besoin d'un contact avec ses deux parents, lesquels constituent un apport affectif différent et complémentaire. Des contacts fréquents et signifiants doivent avoir lieu avec le parent qui n'a pas l'hébergement principal, mais selon un principe de progressivité qui doit respecter les besoins primaires de stabilité et de continuité. Passer des nuits régulièrement hors du lieu d'hébergement principal est décommandé avant l'âge de deux ans, et n'est souhaitable ensuite que lorsque l'enfant comprend ce qu'on lui dit, peut anticiper, peut comprendre ce que "demain" veut dire, peut exprimer verbalement ses besoins, et s'il existe une communication fluide entre ses parents (cf. site de la WAIMH.fr).

Il est évident qu'à partir de ces constatations, les projets de loi actuels ne peuvent aboutir qu'à un véritable problème de santé publique : des milliers d'enfants risquent de présenter les symptômes décrits ci-dessus, que nous aurons beaucoup de mal à prendre en charge, tant du fait de leur nombre que par la difficulté à mobiliser les traces de souffrance précoce. Dans la lignée de Serge Lebovici, Michel Soulé, Myriam David, Jeanine Noël, et d'autre de nos modèles qui ont agi à partir de leur savoir et de leur expérience clinique, nous devons solliciter une loi claire et protectrice centrée sur les besoins de stabilité affective et matérielle des enfants, la décision judiciaire pouvant être au besoin être nuancée secondairement au cas par cas. Si nous ne nous positionnons pas maintenant, nous nous retrouvons dans la même situation qu'en Mars 2002, lorsque la loi légalisant la résidence alternée a été rédigée et votée sans que l'avis d'un seul psychologue ou pédopsychiatre ait été sollicité. Nous devons aussi demander que pour tout projet de loi concernant plus ou moins directement la vie d'un enfant, les sociétés scientifiques et professionnelles soient consultées.

Nous pensons qu’il faut des propositions concrètes qui sont effectives dans d’autres pays. Pour ces raisons, nous demandons à tous les professionnels de l’enfance qui se sentent concernés de soutenir la pétition, accessible en suivant le lien ci-dessous, en la signant et en la transmettant à des collègues.

Lien d’accès à la pétition en ligne :
http://yahoo.us3.list-manage.com/track/click?u=ddf290138f40ed26964545eb2&id=304aa283b9&e=41febaa12c

Maurice Berger, chef de service en pédopsychiatrie au CHU de St Etienne
Emmanuelle Bonneville, Maître de Conférences en psychologie de l’enfant à l’Université Paris V
Albert Ciccone, Professeur de psychologie et de psychopathologie de l’enfant à l’Université Lyon 2
Bernard Golse, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris V, chef de service à l’Hôpital Necker-Enfants Malades
Antoine Guédéney, Professeur de pédopsychiatrie à l’Université Paris VII, chef de service à l’Hôpital Bichat-Claude Bernard
Eugénie Izard, pédopsychiatre en libéral, auteure de « Troubles psychiques observés chez les enfants vivant en résidence alternée non conflictuelle »
Jacqueline Phélip, Présidente de l’association « L’enfant d’abord », auteure de « Le livre noir de la garde alternée » (Dunod, 2006) et de « Divorce, séparation : les enfants sont-ils protégés » (Dunod, 2012)
==============================================

Unsubscribe romuald.j_d_p@yahoo.fr from this list: