Où en sont les stages en cette rentrée 2013 ?
Cette rentrée universitaire voit se compliquer encore plus l’épineuse question des stages. Alors que, récemment, dans nos colonnes, des responsables d’organisation se penchaient sur la nécessité de faire évoluer notre formation, notamment vers l’adjonction d’un certificat ou la poursuite vers un doctorat, l’heure est à la régression !
Le problème, bien sûr, n’est pas propre à la psychologie, mais il est certain que, dans notre domaine, l’apparition de la gratification des stages, lorsque la durée dépasse deux mois, a sérieusement compliqué la recherche d’un lieu en capacité d’accueillir un étudiant. Aujourd’hui, la situation se durcit encore plus, puisque, depuis la loi du 22 juillet 2013, l’obligation est absolue de rémunérer, et ce, que le stage s’effectue dans le privé ou le public. Certes, le calcul du temps passé avait été assoupli pour les filières de psychologie avec la possibilité de décompter les jours de réelle présence et non le temps en continu. Ainsi, une présence à mi-temps pourra s’étirer sur plus de deux mois, mais relativement au nombre d’heures de stage attendues des étudiants de psycho, ce n’est qu’un pansement sur une jambe de bois. Et il n’est plus possible de contourner le problème en fracturant la durée du stage en plusieurs périodes...
Comme première étape, étudiants, psychologues, universitaires, nous proposons d’accueillir et de recueillir tous vos témoignages sur notre site. Avez-vous trouvé un stage ? dans quel cadre ? Comment cela se passe-t-il à la FPH ? dans les collectivités territoriales ? dans le secteur privé ? Comment les universités prennent-elles en compte ce problème ? Quelles solutions sont proposées ? C’est bien en opposant la réalité d’un état des lieux que nous disposerons d’arguments tangibles pour nous faire entendre.
Delphine Goetgheluck, Patrick Conrath
http://www.jdpsychologues.fr/accueil.asp?indicrub=DEC
Sommaire du n° 312 - Novembre 2013
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Édito Lire l'édito de ce numéro au format pdf, p. 3 |
Tribune libre Urgences, violences, silences !, p. 6 |
Hommage Hommage à Ophélia Avron, p. 6 |
Le point de vue de... Interdire, punir : l’ineptie du conditionnement social, p. 7 |
Claude Lemoine |
Colloque : compte-rendu Le Risque. Anticiper, prévenir, traiter, accompagner, p. 8 |
Colloque Résilience et relations humaines. Famille, Institution, Entreprise, Cultures, p. 9 |
DOSSIER : De la précarité à l’exclusion : quel soutien psychologique ? |
Lire l'introduction du dossier au format pdf, p. 16 |
La parentalité institutionnelle : une clinique de la précarité, p. 18 |
Matthieu Garot |
Intervenir en milieu de grande précarité. Entretien avec Sylvie Quesemand-Zucca, p. 23 |
Éric Da Silva Sylvie Quesemand-Zucca |
Être au plus près des personnes en situation précaire : le travail en EMPP, p. 28 |
Valérie Petit Émilie Leroy |
Des fonctions subjectives de l’errance chez des adolescents et des jeunes adultes, p. 34 |
Lorenza Capozoli Biancarelli Olivier Douville |
Maternités à l’épreuve de l’errance migratoire, p. 40 |
Élodie Panaccione |
Ces regards qui racontent une histoire, p. 45 |
Corinne Cottron Dominique Barbier |
Pages fondamentales / Clinique Troubles du comportement chez la personne âgée : une sexualité «postgénitale » pathologique ?, p. 54 |
Richard Salicrú |
Questions à Traces de vie et histoires de nuit, p. 60 |
Martine Lani-Bayle |
Claude Tapia |
Recherche / Prévention Le dépistage systématique des violences conjugales, p. 66 |
Cindy Morel |
Laurent Martrille |
Pratiques professionnelles / Victimologie Le groupe de parole pour restaurer un collectif affecté par un événement traumatique , p. 71 |
Monique Simond |
Nathalie Prieto |
Eric Cheucle |
Culture Ozymandias, p. 76 |